samedi 31 janvier 2015

2 heures du matin à Richmond Street - Marie-Helene Bertino

Au cours d’une soirée, des destins se croisent au cœur d’un quartier de Philadelphie.

Madeleine Altimari, 9 ans, n’a qu’une chose en tête : chanter ! Surtout depuis le décès de sa mère, elle passe son temps à faire ses gammes et à perfectionner son répertoire. Un jour, elle sera sur scène… peu importe si ni son père en proie au désespoir, ni ses professeurs ne l’encouragent dans cette voie. Et quand Madeleine découvre l’existence d’un club de jazz, le Cat’s Pajamas, dans sa ville natale, elle décide que ce sera l’endroit idéal pour faire ses débuts. Elle ne sait pas encore qu’elle s’apprête à vivre la nuit la plus extraordinaire de sa vie…

Le même jour, son professeur, Sarina Greene, de retour à Philadelphie après un divorce douloureux, attend avec une certaine angoisse le dîner où elle doit retrouver celui qui aurait pu – dû ! – être l’homme de sa vie. Et s’il n’était pas trop tard pour saisir une seconde chance ?

De l’autre côté de la ville, Lorca, le propriétaire bourru et désabusé du Cat’s Pajamas, se retrouve au pied du mur. À moins de trouver 30 000 $ pour rembourser sa dette, ce club légendaire fermera ses portes pour toujours.

Ces trois âmes perdues, cherchant l’amour, la musique et l’espoir dans les rues de Philadelphie, vont découvrir les possibilités infinies que peut offrir la vie au cours d’une nuit magique.
Couverture 2h du matin à Richmond Street
  • Titre VO : 2 A.M. at The Cat's Pajamas
  • Auteur : Marie-Helene Bertino
  • Éditeur : Kero
  • Année de parution : 2015
  • Nombre de pages : 337 pages
♥ et 1/2
(ou 4/20 )

Les éditions Kero m'ont offert la possibilité de lire 2 heures du matin à Richmond Street en service de presse, proposition que j'ai tout de suite acceptée, vu l'adorable couverture du roman. Et bon, à lire le résumé du bouquin, ça avait l'air touchant. Je remercie les éditions pour l'envoi, même si j'aurai finalement été déçue par ce livre...

Nous sommes à Philadelphie, à quelques jours de Noël. Parallèlement, trois individus évoluent, sans se douter qu'ils se retrouveront tous ensemble, ce soir-là, à 2 heures du matin sur la rue Richmond , au Cat's Pajamas : Madeleine, fillette au vocabulaire vulgaire mais à la voix d'or, Sarina, professeure du primaire qui se sent un peu seule suite à son divorce, et Lorca, le propriétaire fauché du club. L'ensemble de leur histoire se déroulera sur une journée, journée au cours de laquelle ils se feront des espoirs, essaieront de sauver ce qui leur est cher et chercheront l'amour, le tout au fil de mélodies de jazz...

Le roman se présentait comme un roman touchant, à la tournure surprenante, un roman qui aurait une belle morale. Malheureusement, je n'ai retrouvé aucun de ces éléments dans le livre. À vrai dire, je l'ai trouvé vide et ennuyant. Il se lisait rapidement, mais les péripéties donnaient rarement l'envie de poursuivre le récit. L'histoire complète se déroulait en une seule journée, mais l'auteure réussissait quand même à rendre les événements confus.

Pour ne pas aider à la situation, les personnages m'ont déplu. Madeleine était chiante et insupportable. Elle se pensait carrément meilleure que tout le monde (même avec la gentille bonne femme qui l'a prise sous son aile). Lorca n'était définitivement pas un personnage auquel j'aurais pu m'identifier : vieux, un peu salaud et irresponsable, il n'avait rien d'attachant. Enfin, Sarina est celle que j'ai le plus aimé, sans toutefois l'adorer. Elle me faisait parfois un peu penser à Jess, dans New Girl, mais en moins drôle. Peut-être parce qu'elles sont toutes les deux prof... Sinon, j'ai bien aimé la comparaison entre elle, adolescente et elle, adulte. Par contre, elle était un peu molle, à vouloir des choses (particulièrement en amour), mais à faire le contraire. Enfin, l'auteure avait la fâcheuse manie d'intégrer des personnages à l'histoire pour ABSOLUMENT rien.

Bon, maintenant, l'écriture : l'élément le plus déplaisant du livre. Et c'est rare que je dis ça, je vous assure. Je ne sais pas si c'est la faute de la traduction, mais je ne crois pas que ça repose uniquement sur ça. Pourquoi ? Le style, les métaphores et tout, c'était souvent du grand n'importe quoi. Je n'ai pas accroché du tout. Le bout qui m'a achevée, c'est quand l'auteure comparait une machine distributrice de serviettes à un élégant oiseau... (!!!!!????) Après, son écriture était complètement décousue, tant dans les dialogues, dans les descriptions, que dans le scénario et les personnages. Vraiment. Je ne savais plus qui était qui, qui faisait quoi, où, quand, comment. C'était sans queue ni tête.  Pas tellement idéal, hein ?

Je dois avouer que le troisième quart du roman n'était pas si mal. L'histoire de Sarina était plutôt bien développée, Madeleine nous offrait un bon aperçu de sa vie familiale infortunée et Lorca, bah... C'était Lorca. J'ai relativement apprécié ces passages. Toutefois, la vraie de vraie fin était franchement déroutante et décevante. Elle était où ma belle morale, ma petite larme au coin de l’œil ou le grand Woouah ? Nan, c'était plutôt la fin la plus étrange de tous les temps, sans aucun véritable lien avec le reste de l'histoire. Je n'en revenais pas que l'auteure ose finir le roman aussi bizarrement. Bref.

Finalement, je suis pour le moins désappointée par ce roman. Il avait un beau potentiel, mais beaucoup d'éléments ont fait que je peinais à avancer dans ma lecture. Dommage. Je remercie quand même les éditions Kero d'avoir pensé à moi, c'était très gentil ! 

10 commentaires:

  1. Aïe, c'est dommage, qu'il ne t'a pas plu, comme tu dis le synopsis et la couverture sont pourtant pleins de promesses, mais je passe mon tour, au vu de ton ressentit, j'espère que ta prochaine lecture sera plus plaisante.

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    1. Oui... J'en attendais peut-être trop, je ne sais pas...
      Merci beaucoup ;)

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  2. Dommage qu'il ne t'ai pas plu :/
    C'est vrai que la couverture est magnifique !

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    1. Oui ! Avec une couverture pareille, j'en attendais plus...

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  3. Ouh bah alors ! Voilà un livre pour lequel je ne craquerai pas malgré la belle couverture alors !

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  4. Mince, c'est un roman qui m'intriguait ; c'est dommage qu'il t'ai déçu

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  5. Mince c'est dommage pour la déception, le résumé semblait prometteur!

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