Une île boisée au large de Seattle…
Au commencement est la peur.
La peur de se noyer.
La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau.
Autant vous le dire tout de suite : ce n'est pas une histoire banale. Ça non. Et je vous préviens, à la fin, il ne restera plus rien.
- Titre version française de France : Une putain d'histoire
- Auteur : Bernard Minier
- Éditeur : Éditions XO
- Année de parution : 2015
- Nombre de pages : 524 pages
♥♥
(ou 11/20)
Parenthèse pas trop pertinente : Ce livre, je l'ai choisi complètement par hasard, dans un élan de désespoir. Pourquoi ? Je devais me trouver un polar, n'importe lequel, pour faire un exercice/jeu pour un cours. Super... Mais il se trouve que je n'aime pas lire des romans policiers. Dah. Je me suis donc lancée dans cette quête en ayant des critères presque pas exigeants. Le polar en question devait, entre autres :
- Ne pas être trop populaire (genre Millenium), car je voulais avoir l'air cultivée auprès des profs et élèves un peu snobs dans leurs choix de lectures. Ouais, je sais.
- Ne pas être trop inconnu non plus, parce que je voulais quand même une petite garantie que d'autres gens l'avaient lu et apprécié avant moi.
- Ne pas être d'Edgar Allan Poe, car je savais que plusieurs personnes voulaient le prendre.
- Ne pas être emprunté par toutes les petites matantes à ma job (la bibliothèque). Exit Mary Higgins Clark.
- Ne pas contenir de personnes divorcées. Il n'y a rien de pire qu'un roman pour adultes qui tourne autour d'un divorce. (Il y a sûrement des exceptions, mais je ne les ai pas encore trouvées)
- Ne pas contenir un enquêteur emmerdant, une enquête emmerdante ou toute forme de merde.
- Contenir, de préférence, des émotions, outre le dégoût et la haine.
- Être relativement plausible.
- Être original.
- Être pour adultes. Surtout pas de YA. Non mais. Je suis une personne mature, moi. (Pfff) (Nope)
- Mais contenir de préférence des ados. Les vieux, c'est chiant parfois. (Nan, je rigole... Quoique.)
Me semble que ça devrait être facile à trouver, non ? :P Et pourtant. Bref, j'ai fini par me rabattre sur Et il ne restera plus rien, parce qu'il me promettait des ados et une île (Nous les Menteurs ♥ ?). Et comme je savais qu'Émilie, de Collection R Canada, représentait aussi les éditions XO Canada, je lui ai demandé en service de presse... Encore merci de m'avoir dépannée avec ma crise existentielle ! Fin de la parenthèse non-pertinente.
Donc, rentrons dans le vif du sujet. Que se passe-t-il dans ce livre ? C'est l'histoire d'une bande inséparable de cinq adolescents de 16 ans. À première vue, ils représentent tout ce qu'il y a de plus banal pour des ados : inséparables, bourrés d'hormones et de projets d'avenir, en amour et désespérés. Ils vivent sur une île brumeuse à quelques kilomètres de l'État de Washington et prennent le ferry pour aller à l'école sur le continent... Tout va bien jusqu'au jour où Naomi est retrouvée morte, nue et enroulée dans un filet de pêche, sur la plage. Jusqu'au moment où Henri, son copain, est accusé de l'avoir assassinée suite à une altercation. La suite ne sera plus qu'une série de révélations chocs sur les origines d'Henry, les habitudes douteuses de Naomi et les secrets cachés des habitants de l'île. Je vous avertis : à la fin, il ne restera plus rien !
Que dire de l'histoire ? Hum. Pour ça, il va falloir diviser le livre en deux parties (d'ailleurs, maintenant que j'y pense, il l'est vraiment).
La première partie m'a beaucoup plu. Elle avait sa part de mystère, évidemment, mais l'histoire était surtout centrée autour d'Henri et de ses amis. On était vraiment amenés à découvrir leur vie, leur passé commun et l'île. Certains passages étaient définitivement touchants, ce que j'ai beaucoup apprécié, étant donné que je reproche souvent à ce type de romans une grande froideur. D'ailleurs, on aurait presque pu faire des petits (j'insiste) rapprochements avec Nous les menteurs pour l'ambiance ''squad goals''. En tout cas, l'intrigue était plutôt bien ficelée, comportait des voies ouvertes vers l'originalité et titillait définitivement la curiosité.
C'est à ce moment que l'auteur est venu tout gâcher avec la deuxième partie. Déjà, l'importance des relations entre les personnages s'était significativement effacée pour laisser place à une intrigue pure et dure. Rien pour me plaire, vous me voyez venir. Mais le pire, c'était la confusion, l'ajout constant d'éléments sortis de nulle part et totalement saugrenus. Si j'avais bien voulu croire à ces ados attachants, il n'en était pas de même pour ces agents du FBI, ces détectives bourrus et les secrets impossibles qu'ils déterraient. En plus, il fallait sans cesse qu'on passe du point de vue d'Henri à ceux des nombreux agents de la paix/espions qui envahissaient l'île et qui... comment dire... NE M'INTÉRESSAIENT PAS LE MOINS DU MONDE. Bref, si ça se trouve, j'ai probablement loupé la moitié de l'intrigue tellement je ne comprenais rien, le tout en me frustrant parce que je me disais que JAMAIS des trucs aussi débiles pourraient arriver tous en même temps, sur la même île. Mais bon, hein.
Et la fin ? Oui, c'est quand même pour elle qu'on se tape généralement un roman policier... To-ta-le-ment improbable. Et dotée d'un épilogue vachement trop long,vide de sens et décevant. MAIS. MAIS. MAIS. Je dois avouer que je ne l'avais pas vue venir. Ça non. Et il y avait même un élément plutôt bien pensé dans la construction du récit. Bravo à l'auteur, donc. Vous voyez ? Je ne suis pas que méchante.
Je ne peux pas vraiment vous parler des personnages en profondeur sans vous spoiler. Alors je ne peux que répéter qu'Henri, Naomi, Charlie, Kayla et Johnny étaient une belle bande. (Et ce, malgré le fait que Charlie soit obsédé par le sexe sans qu'il ne réussisse à attirer qui que ce soit. C'est drôle, ça me fait penser à des gens que j'ai côtoyés au secondaire...Haha) J'ai juste été un peu déçue de Johnny et Kayla finissent par être un peu oubliés au fil de l'intrigue. Sinon, j'ai vraiment trouvé que tous les enquêteurs manquaient de complexité et qu'ils étaient profondément ennuyants à suivre.
L'écriture m'a parfois dérangée, notamment par les drôles de formes syntaxiques qu'utilisait l'auteur. Je ne sais pas, il m'arrivait de bloquer sur des phrases étranges... Juste dans le résumé : je suis la seule à trouver que Au commencement est la peur, ça se dit mal en maudit ??? Il y avait d'autres passages étranges, mais, pour compenser, je dirais que l'auteur savait bien mettre en place ses décors et ses ambiances.
En conclusion, j'ai été déçue par un énième roman policier qui ne faisait pas de sens pour moi, mais je dois tout de même dire que la première partie m'a assez séduite pour que je le classe dans mon palmarès des romans policiers les moins pires (ce qui doit équivaloir, pour certains, au palmarès des meilleurs romans policiers XD ). Je vous conseille malgré tout de ne pas vous arrêter à mon avis, puisque, comme vous avez pu le lire dans l'introduction non-pertinente, j'ai des critères plutôt élevés envers mes romans policiers !
Donc, rentrons dans le vif du sujet. Que se passe-t-il dans ce livre ? C'est l'histoire d'une bande inséparable de cinq adolescents de 16 ans. À première vue, ils représentent tout ce qu'il y a de plus banal pour des ados : inséparables, bourrés d'hormones et de projets d'avenir, en amour et désespérés. Ils vivent sur une île brumeuse à quelques kilomètres de l'État de Washington et prennent le ferry pour aller à l'école sur le continent... Tout va bien jusqu'au jour où Naomi est retrouvée morte, nue et enroulée dans un filet de pêche, sur la plage. Jusqu'au moment où Henri, son copain, est accusé de l'avoir assassinée suite à une altercation. La suite ne sera plus qu'une série de révélations chocs sur les origines d'Henry, les habitudes douteuses de Naomi et les secrets cachés des habitants de l'île. Je vous avertis : à la fin, il ne restera plus rien !
Que dire de l'histoire ? Hum. Pour ça, il va falloir diviser le livre en deux parties (d'ailleurs, maintenant que j'y pense, il l'est vraiment).
La première partie m'a beaucoup plu. Elle avait sa part de mystère, évidemment, mais l'histoire était surtout centrée autour d'Henri et de ses amis. On était vraiment amenés à découvrir leur vie, leur passé commun et l'île. Certains passages étaient définitivement touchants, ce que j'ai beaucoup apprécié, étant donné que je reproche souvent à ce type de romans une grande froideur. D'ailleurs, on aurait presque pu faire des petits (j'insiste) rapprochements avec Nous les menteurs pour l'ambiance ''squad goals''. En tout cas, l'intrigue était plutôt bien ficelée, comportait des voies ouvertes vers l'originalité et titillait définitivement la curiosité.
C'est à ce moment que l'auteur est venu tout gâcher avec la deuxième partie. Déjà, l'importance des relations entre les personnages s'était significativement effacée pour laisser place à une intrigue pure et dure. Rien pour me plaire, vous me voyez venir. Mais le pire, c'était la confusion, l'ajout constant d'éléments sortis de nulle part et totalement saugrenus. Si j'avais bien voulu croire à ces ados attachants, il n'en était pas de même pour ces agents du FBI, ces détectives bourrus et les secrets impossibles qu'ils déterraient. En plus, il fallait sans cesse qu'on passe du point de vue d'Henri à ceux des nombreux agents de la paix/espions qui envahissaient l'île et qui... comment dire... NE M'INTÉRESSAIENT PAS LE MOINS DU MONDE. Bref, si ça se trouve, j'ai probablement loupé la moitié de l'intrigue tellement je ne comprenais rien, le tout en me frustrant parce que je me disais que JAMAIS des trucs aussi débiles pourraient arriver tous en même temps, sur la même île. Mais bon, hein.
Et la fin ? Oui, c'est quand même pour elle qu'on se tape généralement un roman policier... To-ta-le-ment improbable. Et dotée d'un épilogue vachement trop long,vide de sens et décevant. MAIS. MAIS. MAIS. Je dois avouer que je ne l'avais pas vue venir. Ça non. Et il y avait même un élément plutôt bien pensé dans la construction du récit. Bravo à l'auteur, donc. Vous voyez ? Je ne suis pas que méchante.
Je ne peux pas vraiment vous parler des personnages en profondeur sans vous spoiler. Alors je ne peux que répéter qu'Henri, Naomi, Charlie, Kayla et Johnny étaient une belle bande. (Et ce, malgré le fait que Charlie soit obsédé par le sexe sans qu'il ne réussisse à attirer qui que ce soit. C'est drôle, ça me fait penser à des gens que j'ai côtoyés au secondaire...Haha) J'ai juste été un peu déçue de Johnny et Kayla finissent par être un peu oubliés au fil de l'intrigue. Sinon, j'ai vraiment trouvé que tous les enquêteurs manquaient de complexité et qu'ils étaient profondément ennuyants à suivre.
L'écriture m'a parfois dérangée, notamment par les drôles de formes syntaxiques qu'utilisait l'auteur. Je ne sais pas, il m'arrivait de bloquer sur des phrases étranges... Juste dans le résumé : je suis la seule à trouver que Au commencement est la peur, ça se dit mal en maudit ??? Il y avait d'autres passages étranges, mais, pour compenser, je dirais que l'auteur savait bien mettre en place ses décors et ses ambiances.
En conclusion, j'ai été déçue par un énième roman policier qui ne faisait pas de sens pour moi, mais je dois tout de même dire que la première partie m'a assez séduite pour que je le classe dans mon palmarès des romans policiers les moins pires (ce qui doit équivaloir, pour certains, au palmarès des meilleurs romans policiers XD ). Je vous conseille malgré tout de ne pas vous arrêter à mon avis, puisque, comme vous avez pu le lire dans l'introduction non-pertinente, j'ai des critères plutôt élevés envers mes romans policiers !
Merci aux éditions XO Canada pour l'envoi :D
Dommage pour ton avis déçu :/ Il avait l'air pas mal :)
RépondreEffacerMouais... Faut dire que je suis pas hyper fan des romans policiers, alors si tu aimes ce genre, tu pourrais plus aimer ;)
Effacer